Antonio fait le tour de l’école pour les dernières vérifications puis il se dirige vers la porte et l’ouvre. La musique change tout de suite. Un foule de candidats attend déjà devant la porte.
Antonio : Doucement, doucement ! Tout le monde va entrer, pas la peine de s’affoler !
Les candidats pénètrent dans le hall, ils sont fascinés par l’école.
Antonio : (parmi la foule) S’il vous plaît jeune gens. La première épreuve consiste à remplir les fiches d’inscription que vous trouverez sur la table là bas.
Plusieurs plans sur des jeunes occupés à remplir leur fiche
Carlos sort du métro, un sac sur l’épaule.
Pedro est accoudé à la fenêtre d’un camion.
Ingrid arrive en vélo.
Un taxi arrive est dépose Sylvia devant l’école. Sylvia sort du taxi et paye le chauffeur. Puis part sans demander sa monnaie.
Chauffeur : Eh ! Votre monnaie ! Mlle !
Au même moment, Ramons dépose sa fille (Lola). Elle l’embrasse puis se retourne pour partir mais se dirige au dernier moment pour le serrer dans ses bras.
Ramons : Bonne chance chérie
Lola : Salut !
Lola, Carlos et Ingrid franchissent les grilles de l’école au même moment.
Pedro descend du camion et récupère ses sacs.
Chauffeur camion : Bonne journée
Pedro : Merci de m’avoir amené jusqu’ici.
Chauffeur camion : C’est normal.
Pedro : Dis à ma mère que je suis bien arrivé.
Chauffeur camion : D’accord. Attends ! N’oublie pas ton sac ! Bonne chance !
Pedro : Merci encore. Au revoir !
Chauffeur camion : Au revoir
Pedro se rend à l’école avec le baladeur sur les oreilles. Une moto arrive derrière lui et manque de l’écraser.
Pedro : Ça va pas, t’es cinglé ! !
C’est Roberto qui conduisait la moto. Il se recoiffe avant de se rendre dans l’établissement accompagné d’un autre garçon : José.
GENERIQUE.
Dans le hall
Pedro pénètre dans le hall de l’école. A sa tête, on voit bien qu’il est fasciné et heureux d’être là.
Antonio : (à Sylvia) : Et bien, c’est simple. On vous demande le nom de l’école où vous avez fait vos études.
Sylvia : (en partant) Merci.
Pedro : (à Antonio) S’il vous plaît, vous avez une fiche d’inscription ?
Antonio : Euh oui. Voilà. Une fois remplie, vous irez la remettre au secrétariat. On vous donnera un dossard et vous passerez l’épreuve de danse. Si vous réussissez, cet après midi, c’est celle d’art dramatique, d’accord ? Ensuite demain, pour ceux qu’il reste, c’est l’épreuve libre. Et le lendemain, on affichera le nom de ceux qui sont admis, c’est clair ?
Candidat : S’il vous plaît, mon dossard ne tient pas.
Antonio : Que voulez vous que j’y fasse ? Vous voulez que je l’épingle à même la peau ?
Candidat : Merci.
Pedro : Excusez moi M. mais une fois que j’ai mis mon dossard, je dois me présenter où pour la première épreuve ?
Antonio : Une minute, vous permettez… Oh mais ces danseuses mais elles ne vont pas s’arrêter à la fin ? J’ai dit arrêtez ! ! On se calme ! on n’est pas dans une salle de danse ici.
Candidat : S’il vous plaît M., je mets quel numéro de téléphone ici ?
Antonio : Ben le votre évidemment pas le mien voyons.
Candidat : ça va vous énervez pas.
Dans la salle des profs.
Claudia : Les pauvres, chaque année c’est la même chose, y a au moins 200 candidats pour 20 places en première année.
Gaspard : Où est Juan ? Il devrait être là, non ?
Silence, tout le monde regarde Diana.
Diana : (qui lit sur le canapé) Quoi ? Ne me regardez pas comme ça j’en sais rien !
Cristobal : Je suis sûr qu’il est bloqué par une manifestation.
Gaspard : Ouais
Juan : (qui arrive avec sa guitare sur le dos) Bonjour. Vous savez ce qu’il m’est arrivé sur la route ? Une heure ! J’ai passé une heure bloqué en pleine manif’ ! Quelle galère !
Claudia : Et te changer, t’as pas eu le temps ?
Juan : (à Diana) Tu me pardonnes pour la semaine dernière ?
Diana : C’est bon, tes excuses tu peux les garder ! Je ne veux rien savoir, laisse tomber ça m’est égal !
Carmen fait son entrée dans la salle.
Gaspard : Ah Carmen, à propos du poste de…
Carmen : Gaspard, un moment. Il y a plus urgent, si tu permets.
Carmen s’assoie à son bureau et prend le micro.
Carmen : Bienvenue à l’école supérieur des arts de la scène. Je m’appelle Carmen Arranz, je suis la directrice. Dans quelques minutes, les auditions vont commencer. Je sais que vous ne manquez ni de talent, ni d’enthousiasme, mais nous ne pourrons accueillir qu’un petit groupe d’élèves. J’aimerai donc par avance remercier ceux qui ne seront pas admis d’être venu et leur de ne surtout pas perdre courage. Tenez bon, travaillez et vous réussirez, j’en suis sûre.
Elle éteint le micro.
Carmen : Et bien Gaspard, as tu un professeur de danse classique à nous suggérer ?
Gaspard : Je n’ai eu que très peu de temps pour m’en occuper. J’ai seulement convoqué les candidates
Carmen : Je veux que ce poste soit pourvu aujourd’hui. (Gaspard acquiesce de la tête) Diana, pourras tu t’occuper seule des épreuves de danse ?
Diana : Bien je vais essayer de m’arranger.
Carmen : Claudia, sois gentille de lui donner un coup de main. (Claudia acquiesce de la tête) Cristobal, tout est prêt de ton côté ?
Cristobal : Oui, j’ai mon fouet à portée de main.
Carmen : Au fait Juan, ce poste d’enseignement requière d’être ponctuel.
Juan : Je ferais mon possible.
Carmen : Tu feras mieux que ça. Bon et bien ce sera tout. Allez au boulot ! Nos futurs nouveaux élèves nous attendent ! Juan, fais un peu attention à ta tenue.
Juan : (avec une grimace) oui…
Tout le monde sort du bureau sous l’œil confiant de Carmen.
Vestiaires :
Vue d’ensemble sur le vestiaire. On découvre qu’il est mixte. Plan sur Ingrid qui mange. Elle remarque que Lola fait le signe de croix comme si elle priait.
Ingrid : Eh ! Si tu crois qu’il peut nous aider, dis lui de penser à moi . (Lola s’en va) Je disais ça pour briser la glace. (elle chante un petit peu.)
Candidate : C’est l’épreuve de danse, pas de chant.
Ingrid : Et alors, chacun sa manière de se détendre.
Plan sur Lola qui est se change. Pedro entre dans les vestiaires tout en lisant un document. Il se retrouvenez à nez avec Lola.
Pedro : Ah c’est le vestiaire des filles pardon…
Lola : Oui et celui des garçons.
Pedro : (surpris) Ah c’est mixte… C’est pas une blague au moins ?
Lola : Non crois moi, ça m’embête plus que toi.
Plan sur Sylvia qui se change. Elle met vite fait son haut en voyant que Pedro la regarde surpris.
Luisa : Elle sont chouettes tes demi pointes. Qu’est qu’elles sont légères ! Je peux savoir où tu les as achetées ?
Sylvia : Sur la 7ème avenue.
Luisa : Je suis pas d’ici, tu peux m’expliquer où c’est ?
Sylvia : A New York.
Luisa : Ah…
Sylvia : Et maintenant j’aimerai récupérer mes chaussons
Dans le bureau des profs.
Gaspard lit le CV d’Adela. Il la regarde, elle à l’air mal à l’aise. L’ambiance est plutôt tendue… Il décroche le téléphone.
Gaspard : Ines ? Est ce que vous pourrez demander à Diana de passer dès que possible en salle des professeurs ? ...Merci.
Il raccroche.
Gaspard : Bien. Votre CV n’est pas mal du tout, vraiment. Il répond parfaitement aux exigences de cette école. Comme vous le savez, nous avons une réputation de premier plan.
Adela : Oui oui… Heu mais j’aimerais savoir si vous avez pris votre décision.
Gaspard : Il y a d’autres candidates mais vous aurez la réponse aujourd’hui même. Les cours vont commencer et ce poste n’est pas encore attribué.
Adela : Vous avez vu beaucoup de candidates ?
Gaspard : Non, ce qui m’étonne c’est que avec un CV aussi prestigieux que le votre, on n’ait jamais entendu parler de vous.
Adela : Et bien en fait, j’ai vécu un certain nombre d’année à l’étr…
Diana : (rentre dans la pièce sans frapper) J’ai pas beaucoup de temps, les épreuves sont…
Elle aperçoit Adela, regarde Gaspard qui hausse les sourcils.
Diana : Je suis désolée, je pensais que tu étais seul !
Gaspard : Je te présente Adela, elle vient pour le poste de professeur de danse classique.
Adela : Bonjour.
Diana : Enchantée
Elles se font la bise.
Gaspard : Tu peux lui faire visiter les lieux ?
Diana : (s’énervant) Ah non ! Aujourd’hui c’est pas le moment ! (Gaspard la regarde avec un air de reproche, Adela ne sait plus trop où se mettre) Bon, bien suivez moi.
Adela : Oui, oui. (elle se tourne vers Gaspard) Au revoir. (il se lève pour lui serrer la main) Et pour le poste ?
Gaspard : Vous aurez de nos nouvelles aujourd’hui.
Adela : Merci.
Diana : (à Adela) Ca c’est bon signe.
Elles sortent.
Vestiaires
Fille : (à Sylvia) Excuse moi, t’aurais pas une paire de chausson à me prêter par hasard ?
Sylvia : Non je regrette.
Fille : (à deux autres filles) Vous auriez pas une paire de chausson à me prêter ?
Fille 2 : Nan.
Elle se dirige vers une autre fille qui lui répond : Nan !
Fille : (criant dans la salle) S’il vous plait, quelqu’un a une paire de chausson en plus ? C’est pas vrai… (elle monte sur un banc) Je vous le revaudrais !Je vous les loues ! Je vous les achète à n’importe quel prix ! !
Tout le monde la regarde bizarrement, elle finit par descendre du banc.
Pedro (parlant à Roberto) : excuse-moi, t’es à ma place.
Roberto : Ah oui. Eh ben, c’est la mienne maintenant. (Il regarde le slip de Pedro)Cà alors, tu les achètes où tes sous-vêtements. En Albanie (Roberto se met à rire).
Un garçon : Eh, ici y a une place libre (il montre la place du doigt).
Roberto : Allez vas y (d’un ton sous forme de conseil pour qu’il parte).(Pedro prend ses affaires et va s’asseoir).
José (il regarde le garçon qui remet ses lacets) : Je t’ai déjà vu quelque part. La publicité sur les céréales. Tu jouais un enfant.
Roberto : Ah oui t’as raison.(Roberto et José se mettent côte à côte et imitent le garçon de la pub).
Roberto et José : donne-moi des céréales maman, donne-m’en un peu plus (d’un air moqueur avec les gestes appropriés).
Le garçon : C’était y a longtemps, j’étais jeune.
José : Ah oué, j’espère que depuis cette pub t’as pris des cours.
Roberto : Y a intérêt.(On entend une voix, tout le monde écoute).
Antonio (seulement sa voix) : Plus que 5 minutes avant le passage du premier groupe.(On voit Carlos stressé sur le banc et quelqu’un arrive derrière en courant. Il lui tape sur l’épaule).
Carlos : T’as pris ton temps Tony. Qu’est ce que tu fichais ?
Tony : Désolé Carlos, la faute au bouchon (il remet son lacet).
Carlos : Dépêche-toi, je passe bientôt (il regarde Tony). Tu t’es coupé les cheveux et t’es maquillé (d’un air étonné). T’es cinglé. Mais pourquoi t’as fait çà ?
Tony : C’est pour mon rôle dans la comédie musicale.
Carlos : Oh, çà craint.
Tony : Détend toi. Je te dis que tout se passera bien. Donne-moi le dossard !Carlos : J’suis assis dessus. On est super mal si on se fait prendre. (Il ferme les yeux et n’a pas l’air de se sentir bien).
Tony : Dis pas n’importe quoi.
Carlos : Ah bon sens, j’suis trop noué, j’crois que j’vais vomir. (Il se frotte le ventre, se lève et prend son sac. Tony s’asseoit au milieu du banc sur son dossard et décale son sac).(Carlos part aux toilettes. Il se regarde dans la glace, touche ses cheveux et rentre dans la première porte verte des toilettes. Il ouvre son sac et sort des ciseaux. Il se coupe les cheveux).
En haut des escaliers d’avant la salle de danse
Garçon (celui de la pub) : Tu compte passer l’épreuve de danse sans chausson ? (Il s’échauffe les bras).
Fille (celle sans les chaussons) : Oui si ma mère n’arrive pas à temps. (Elle s’étire les jambes).
Garçon : T’es folle, t’as aucune chance.(Elle le regarde, bouche ouverte, dégouté de ce qu’il a dit).(On voit Silvia marcher avec son sac, puis juste derrière Pedro faisant des étirements à terre).(On voit ensuite Lola s’étirant elle aussi).
Lola (parlant à Pedro) : Ca va, t’as pas trop le trac ?
Pedro : J’ai des fourmis dans les jambes mais ça va.
Lola : C’est très bien les fourmis pour une épreuve de danse.
Pedro (se lève) : On s’est parlé tout à l’heure.
Lola : Bravo, tu me reconnais en dehors des vestiaires.
Pedro : Y a tellement de monde.
Lola : Oui et pas beaucoup de place.
Pedro : T’es danseuse, nan ?
Lola : Disons que je fais de mon mieux.
Pedro : Cette épreuve doit pas être trop difficile. (Lola le regarde). Par contre celle de théâtre, c’est une autre histoire.(Une fille sort de la salle de danse. Roberto la regarde).
Roberto : Et allez une de moins. (Avec le sourire en frappant dans les mains).
José (stressé) : C’est pas la peine, j’suis trop nerveux pour y arriver.
Roberto : Mais qu’est ce que tu racontes. Arrête, c’est moi que tu rends nerveux. C’est juste une audition. (José retire son gilet).(Dans la salle de danse, on les voit danser sur de la musique en présence de Diana).
Diana (en tapant sur l’épaule d’un candidat) : Merci, tu peux sortir.
Le candidat : Quoi ? Mais pourquoi ? Je dansais aussi bien que les autres.
Diana (énervé) : Tu sors immédiatement !(Il sort, complètement dégouté).
Diana : Bon les autres, vous continuez à danser, vous arrêtez pas.(Le candidat ouvre la porte, sort en balançant quelque chose).
Le candidat : Tu parles d’une école de nul.
Pedro : Ca à l’air plus difficile que prévu..
Lola : Moi je trouve qu’il se débrouillait bien. Je vais faire un tour. (Elle s’en va, il l’a regarde partir).(Roberto regarde Pedro.Roberto fait comme s’il tirait et imite le bruit. Pedro détourne le regard et regarde la salle de danse).
La salle de danse
Diana : Je vous remercie. On vous dira à quelle heure est la prochaine épreuve.(Les candidats poussent tout un soupir de soulagement).
Diana ( à Adela) : Gaspar n’a rien dit mais je crois que vous lui avez plu.
Adela (contente) : Ah oui, j’espère que vous avez raison, j’ai vraiment besoin de ce boulot.(Diana note quelque chose sur son cahier).
Diana : Vous avez travaillé où dernièrement ?
Adela (fait une drôle de tête ne sachant pas quoi répondre) : Eh bien, j’ai passé ces dernières années à l’étranger, au Canada.
Diana : Au Canada ! Dans quelle école ?
Adela (inventant quelque chose) : Dans celle du palais national.
Diana : C’est marrant çà, moi aussi j’ai passé quelques années la bas.(Adela est embêtée que Diana connaisse cet endroit).
Roberto (il ouvre la porte) : On peut entrer ?
Diana : Oui, allez vous placer au centre. (Elle regarde Adela et s’adresse à elle). On en reparlera tout à l’heure. (Adela hoche de la tête).
Diana (aux candidats) : Tout le monde s’est échauffé ?
Roberto : Oui Oui Oui (voulant dire « oui bien sur », il répond pour tout le monde).
Diana (Elle leur donne des indications) : Surtout n’oubliez pas que la pirouette s’achève sur 8. Est-ce que c’est assez clair ?
Les candidats (tous ensemble) : Oui, Oui, Oui.
Diana : Parfait. Je vais mettre la musique, si je vous dis de sortir, vous sortez tout de suite. D’accord ?(Diana appuie sur la télécommande pour mettre la musique en route).(La fille sans chausson n’arrive pas à faire la pirouette).
Diana : Tu peux sortir.
La fille : J’ai oublié mes chaussons, j’ai glissé mais je …
Diana : Je regrette mais je veux que tu t’en ailles.
La fille : Je vous jure que je peux danser beaucoup mieux que çà. Je peux revenir plus tard, je vous en prie.
Diana : Tu peux revenir l’année prochaine.
La fille : S’il vous plait.
Diana (elle hurle) : Tu sors tout de suite.(Elle reste bouché bée et s’en va. Pedro arrive devant Diana pour lui parler).
Pedro : Mais c’est pas sa faute.
Diana : Si quelqu’un n’est pas d’accord avec mes décisions, il est libre de sortir immédiatement.(Pedro se replace).
Diana : Les autres, on reprend au début, c’est parti.(Pendant la chorée, Pedro déstabilise Roberto. Un garçon arrête de danser, il n’en peut plus. Diana élimine plusieurs personnes. A la fin de la choré elle éteint la musique).
Diana : Parfait, je vais relever les numéros des dossards de ceux qui restent et en début d’après midi vous passerez la seconde épreuve.(José se met devant Diana en faisant des pas chassé et manque de tomber).
Diana : Olé.
Adela (s’adressant à Diana): Je peux vous donner un coup de main ?
Diana : Non, non, non, sa va aller. C’est une drôle de coïncidence qu’on soit passé dans la même école, nan ? Cela dit c’est bizarre, je.. J’arrive pas à me rappeler votre visage.
Adela : Vous savez, il y avait beaucoup de professeurs.
Diana (notant toujours les numéros de dossards) : Oui mais je crois que je connaissais tous les enseignants.
Luisa (à Diana) : Je me demandais à quelle heure était l’épreuve de théâtre.
Diana : On vous le dira.
Luisa : Bien.
Adela : Je.. Je vais sortir un moment. (Elle se touche les cheveux et n’a pas l’air de se sentir bien).
Diana : Oui bien sur.
Ingrid (à Diana) : Juste une question, ils vont nous laisser manger au moins. (Elle s’en va).
Roberto (à Pedro) : Tu m’as fais trébucher, enfoiré. (D’un air méchant).
Pedro : Pardon je te jure que je l’ai pas fait exprès. (Avec le sourire).
Roberto : Tu vas me le payer. Tu peux faire une croix sur cette école.( Il sort de la salle).
Pedro : Mais attend. (Il sort aussi).( On voit la fille qui n’avait pas ses chaussons. Elle pleure. Sa mère arrive).
La mère : Chéri, je t’ai apporté tes chaussons de danse.(Elle est assise à terre complètement effondré).